« L’hydrogène décarboné est pour nous une question de survie », a prévenu Jean-Frédéric Laurent, directeur général du Grand port maritime de Bordeaux, intervenant lors de la conférence H2 Entreprises organisée aujourd’hui par l’Institut Orygeen et La Plateforme Verte au ministère de l’Economie et des Finances. Il rappelle que l’essentiel des activités du port reste basé sur les énergies fossiles (engrais, pneumatiques…) et que le risque lié à la décarbonation est celui du désinvestissement, c’est-à-dire d’une désindustrialisation encore accélérée.
Le port bordelais ne s’y résout pas et prend au contraire les devants pour accueillir des industriels convertis à l’électricité ou à l’hydrogène décarboné : « nous préparons des sites clés en mains pour eux et constatons une vraie demande. Nous avons identifié un besoin d’1 GW d’hydrogène sur notre territoire et avons à l’étude 1 Md€ d’investissements. C’était zéro il y a quatre ans ». Mais ...