« Si nous ne bougeons pas, nous ne ferons plus d’éolien en France », redoute Nicolas Wolff. En tandem avec Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (Ser), celui de France Energie Eolienne accompagnait ce matin Barbara Pompili dans sa présentation de dix mesures plus ou moins nouvelles pour « un développement maîtrisé et responsable de l’éolien ». Des adjectifs soigneusement choisis par la ministre de la Transition écologique, à huit mois des élections présidentielles et alors que la contestation anti-éolienne se fait plus virulente.
Le ministère de la Transition écologique (MTE) et la filière éolienne sont aujourd’hui contraints d’aller plus loin que le dispositif issu du groupe de travail de 2019 sur l’essor harmonieux de l’éolien et les mesures consécutives prises ou envisagées en janvier dernier, alors critiquées par les opposants pour leur faible portée. On retiendra quatre initiatives dans la liste complète disponible ci-dessous, certaines étant des déclinaisons de la loi Climat et résilience votée entre temps.
1) C’est le cas de la première : consultation obligatoire du maire ...
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