Mines ParisTech démolit la configuration actuelle des CEE

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Un pavé dans la mare, cette étude de Mines ParisTech sur l’efficacité des certificats d’économies d’énergie. Elle est publiée opportunément aujourd’hui, en pleine extension de MaPrimeRénov et surtout, quand se prépare la prochaine période de collecte, dite “P5”, à partir de 2022.

Le travail est universitaire, approfondi et parait sérieux, même si son indépendance va être questionnée par ses détracteurs. Les quatre auteurs académiques* ont en tous cas l’honnêteté de signaler dès le préambule qu’ils ont bénéficié d’un financement de la part de l’Union française de l’électricité (UFE) et d’EDF. Mais aussi et entre autres, des remarques et suggestions de l’ATEE**, qui ne réunit pas seulement des fournisseurs d’énergie. “L’UFE n’est pas commanditaire de cette étude, laquelle n’est pas réalisée par des consultants. Nous n’avons rédigé aucun cahier des charges mais seulement co-financé un programme de recherche, dont une partie résulte de travaux menés auparavant”, explique Mathias Laffont, directeur économie, mobilité et bâtiment de l’UFE. 

La tonne de CO2 évitée à 350€

La première conclusion de l’étude, plus sévère que celle de l’Ademe en 2019, est simple : les CEE coûtent cher et génèrent peu d’économies d’énergie. On n’entrera pas dans le détail de tous les calculs, consultables dans la synthèse ci-dessous. Retenons que pour Mines ParisTech, investir en moyenne 11 750€ (un chiffre issu de l’enquête Tremi*** de 2018) dans la rénovation énergétique d’un logement fait diminuer ...

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