Le nouveau coefficient de conversion électrique entre énergie primaire et énergie finale, sur lequel se base notamment le décret dit tertiaire, continue à faire des vagues. « Le diagnostic de performance énergétique n’aura plus aucune signification. En 2030, nous aurons atteint les objectifs de baisse de consommation d’énergie sans avoir rien fait », s’inquiète Jean-Patrick Masson, vice-président de Dijon Métropole et vice-président de l’association de collectivités Amorce. Ce coefficient ramené à 2,3, contre 2,58 auparavant, favoriserait outrancièrement le chauffage électrique, qui contribue à la pointe de consommation électrique, elle-même encore carbonée (gaz et charbon) – ce que conteste EDF. L’effet sur les critères de classement des logements indécents serait dévastateur et l’installation des pompes à chaleur aurait aussi de quoi menacer un peu plus les réseaux de chaleur : « Avec ces mesures, nous anticipons des “déraccordements” massifs », redoute Nicolas Garnier, délégué général de l’association. Lequel pointe la contradiction avec le soutien à ces réseaux, que matérialise un Fonds chaleur porté à 350 M€.
Un fonds pour le fonctionnement
Mais ...
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