Vite vu

Print Friendly, PDF & Email

Mercredi 20 mai

Le gouvernement allemand a levé comme prévu le plafond de 52 GWc au-delà duquel les centrales photovoltaïques n’étaient plus subventionnées. Le parc PV allemand devrait atteindre cette capacité dans les prochaines semaines. Par ailleurs, il a renoncé à imposer au niveau fédéral la fameuse distance de 1 000 mètres entre les éoliennes et les zones résidentielles. Les länder gardent la main sur l’application de cette règle.

La Banque européenne d’investissement prévoit d’investir plus d’1 milliard d’euros dans des projets liés à l’industrie des batteries en 2020.

Le groupe minier Eramet a signé un PPA de 18 ans sur deux parcs éoliens (127 MW) en construction en Norvège avec Green Investment Group (GIG), filiale de Macquarie. Le suisse Axpo sera chargé du contrat d’agrégation.

Melanie Lane a été nommée PDG de NewMotion, la filiale du groupe Shell spécialisée dans les bornes de recharge pour véhicules électriques. Elle a occupé auparavant différents postes au marketing et au développement commercial du pétrolier.

La start-up Les Nouveaux Fermiers, positionnée sur le marché de la viande végétale, a bouclé un premier tour de table d’un montant total de 2 M€, mené auprès d’investisseurs privés et soutenu par le programme Innovation de Bpifrance.

Mardi 19 mai

Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’Etat chargé des Transports, a annoncé ce matin la volonté du gouvernement d’atteindre en 2021 la cible de 100 000 bornes publiques de recharge pour véhicules électriques. C’est un an plus tôt que l’objectif fixé dans la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), publiée au JO fin avril. La tâche est énorme puisque la France comptait 29 578 points de recharge ouverts au public au premier trimestre 2020.

Avant même le confinement, l’année avait commencé doucement pour les raccordements photovoltaïques, selon France territoire solaire : 176 MW ont été connectés au premier trimestre (T1) contre 205 MW trois mois plus tôt – mais 151 MW au  T1 2019. Le think tank s’attend à un deuxième trimestre historiquement faible. Un rattrapage est espéré par la suite. Une croissance plus vive à long terme aussi, car le pipe national est de 6,8 GW. Le photovoltaïque représentait 1,2% de la consommation électrique fin février.

Jean-Laurent Lastelle, membre du collège de la CRE, a été élu vice-président du Conseil européen des régulateurs de l’énergie (CEER) le 12 mai 2020, pour un mandat de deux ans et demi.

Le fournisseur britannique présent en France Ovo/SSE Energy prévoit 2 600 suppressions d’emplois dus à la crise Covid-19, mais aussi à l’absorption de SSE, acteur historique du marché, acheté en 2019 et digitalisé à grande vitesse.

Le dispositif Coup de Pouce sous certificats d’économies d’énergie bonifiés continue à s’élargir. Il comprend maintenant officiellement le remplacement d’appareils de chauffage polluants dans le tertiaire, avec des primes variant selon la quantité théorique de CO2 évité. Le volume de CEE accordé est ainsi triplé lorsqu’une pompe à chaleur remplace un appareil à gaz, quadruplé lorsque l’on substitue du charbon ou du fuel. L’arrêté est paru ce 19 mai au Journal officiel.

Le même arrêté fait évoluer la prime CEE attribuée dans le cadre d’un contrat de performance énergétique et prévoit sa suppression au 31 décembre 2021 pour les secteurs autres que résidentiel et tertiaire. Il modifie aussi l’arrêté du 4 septembre 2014 fixant la liste des éléments d’une demande de CEE et les documents à archiver.

Un deuxième arrêté paru au Journal officiel du 19 mai entérine deux nouvelles fiches CEE standardisées pour la chaudière biomasse collective dans le secteur résidentiel (BAR-TH-165) et dans le tertiaire (BAT-TH-157). Il modifie aussi la fiche sur “la récupération de chaleur fatale pour valorisation sur un réseau de chaleur ou vers un tiers (France métropolitaine)”.

RTE a mis en ligne sur son site les contraintes prévisionnelles sur son réseau d’ici 3 à 5 ans, là où la production pourra de façon temporaire être supérieure aux capacités de transport. Ce recensement est censé permettre aux acteurs du système électrique (producteurs, consommateurs, opérateurs de flexibilité) de proposer à RTE des services d’ajustement local.

Lundi 18 mai

C’était prévisible. Les pêcheurs de la baie de Saint Brieuc se sont fait entendre ce lundi matin. Une trentaine de bateaux de pêche ont encerclé le Geo Ocean IV, le navire qui réalise les études préliminaires pour RTE et Iberdrola. Escorté par un patrouilleur de la gendarmerie, il a finalement dû regagner Saint-Malo. Une réunion de concertation avec le Comité des pêches des Côtes d’Armor est prévue demain mardi 19 mai.

“Dans quelques semaines, nous franchirons une étape supplémentaire avec le lancement du Cercle des acteurs franciliens de la méthanisation», a indiqué Jean-Philippe Dugoin-Clément. vice président chargé du développement durable de l’Ile-de-France, à l’occasion d’une visite sur deux jours de projets de biométhane soutenus par le conseil régional. Ces 17 futurs méthaniseurs font l’objet d’une aide moyenne régionale de 500 000€, soit 9 M€ qui succèdent aux 6 M€ accordés l’année dernière. La région considère le biogaz comme “une filière stratégique”.

Equinor, Shell et Total comptent investir de concert dans le projet Northern Lights en Norvège pour stocker jusqu’à 1,5 million de tonnes de CO2 par an en provenance d’industriels norvégiens (Equinor dans un premier temps) puis européens dans un réservoir sous-marin à 2 500 mètres de profondeur, dont le puits a déjà été foré en mars au sud du gisement Troll. Les investissements initiaux sont proches de 6,9 Mds de couronnes norvégiennes (630 M€). Le CO2 serait acheminé par voie maritime vers un terminal situé dans la zone industrielle de Naturgassparken, à Øygarden, dans l’ouest de la Norvège. Le projet pourrait être en service en 2024.

Lhyfe a choisi ABB pour mettre en place la solution d’automatisation sur son premier site de production d’hydrogène vert à Bouin (Vendée). Il doit être inauguré l’année prochaine.

Les gestionnaires allemands de réseau de gaz naturel ont travaillé sur la mise en service d’un réseau d’hydrogène de 1 200 km. Baptisé « H2 Startnetz », ce projet de 660 M€ consisterait essentiellement à moderniser des ouvrages existants pour les convertir en réseau H2.

Article précédentAutoconsommation collective : Repsol lance une offre innovante
Article suivantUn fonds de pension canadien au capital de 3 projets éoliens en mer d’EDF