Le Green Deal promu en plan de relance ?

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(c) Commission européenne

Pierre angulaire du programme de la Commission von der Leyen, le Green Deal est en train de changer de dimension. Lancé en 2019, le projet mute en plan de relance économique à la faveur de la crise profonde liée à la pandémie du Covid-19. Ce qui n’est pas sans provoquer des réticences au sein de l’Union européenne, compliquant son adoption. Si certains secteurs de la transition énergétique semblent d’ores et déjà bien placés dans l’ordre des priorités, d’autres doivent encore défendre leur place.

Le projet prend de l’envergure

« La crise actuelle devrait retarder quelque peu l’approbation de la feuille de route par les autorités européennes (Parlement et Conseil européens) mais la Commission garde son cap », indique Phuc Nguyen, chargé de mission de l’Union française de l’électricité (UFE) basé à Bruxelles. L’évaluation de l’impact de la loi climatique, votée en mars, est prévue désormais pour le mois de septembre. La Commission est soutenue dans sa volonté politique par plus d’une dizaine d’Etats-membres, notamment la France et l’Allemagne, qui souhaitent que le Green Deal soit au cœur du futur plan de relance européen, actuellement en discussion.  

Si cette « promotion » donne de l’envergure au Green Deal, il l’expose également à davantage de luttes de pouvoirs car les enjeux ne sont plus du tout les mêmes. « Pour faire simple, il y a ...

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