
« Moi je crois à l’avion zéro carbone, à l’avion à hydrogène, à partir des années 2035 », confiait Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, au micro de RTL le 28 janvier, en réponse à une question sur les conséquences de l’éventuelle construction d’un nouveau terminal à Roissy-Charles de Gaulle.
Des avions de ligne à hydrogène dans quinze ans ? Les constructeurs y pensent certainement, comme en témoigne cette petite phrase du communiqué d’Airbus au sujet de son aile volante géante (photo ci-dessus) économe en carburant (-20%) présentée cette semaine à Singapour à une échelle de 4 mètres : « ce nouveau design autorise l’éventuelle intégration de différents systèmes de propulsion », fait remarquer le constructeur.
Un format aéroclub
Jean-Pierre Chambelin, ancien président de l’Institut aéronautique Jean Mermoz, ancien commandant de bord d’Air France, a vite fait le rapprochement entre ce design spacieux et l’une des contraintes de l’hydrogène : stocker de grosses quantités à bord. “Au-dessus des cabines, il faudrait un pont supérieur entièrement rempli d’hydrogène”, illustre ce professionnel. Il est lancé pour sa part et depuis l’année dernière dans ...