L’hydrogène au défi du changement d’échelle [Dossier]

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C’est l’année ou jamais pour l’hydrogène en France. Alors que le salon HyVolution réunit la filière à Paris ces 4 et 5 février, tous les acteurs se savent attendus au tournant. L’heure n’est plus aux expérimentations, mais au changement d’échelle. Reste que, pour massifier les projets, il faudra démontrer la pertinence de l’hydrogène à la fois sur les plans technique et économique. Et ce, cas d’usage par cas d’usage, dans la mobilité comme dans l’industrie. Mais aussi d’un point de vue environnemental : le mode de production de l’hydrogène, couplé ou non avec les énergies renouvelables, sera l’un des paramètres scrutés de près dans tous les projets qui sortiront de terre.

Concertations sur le mécanisme de soutien

Pour amorcer son déploiement dans l’Hexagone, la filière compte sur les appels à projets de l’Ademe, mais surtout sur la mise en place d’un mécanisme de soutien d’ici la fin de l’année. Les concertations doivent commencer dans les prochaines semaines. Sans attendre, plusieurs acteurs industriels se positionnent soit sur la production d’hydrogène par électrolyse, soit sur son utilisation autour d’écosystèmes de mobilité ancrés dans les territoires. A l’image des bus à Montpellier, du maritime en Occitanie (à Sète par exemple) ou du ferroviaire dans plusieurs régions de France.

Cela dit, comme pour la filière batteries, une question-clé se pose : comment faire coïncider le développement de l’offre (les stations de ravitaillement) et de la demande (les véhicules) ? L’enjeu industriel figure aussi clairement parmi les dossiers prépondérants à traiter. Alors que la France et l’Europe cherchent à rattraper leur retard dans la production de batteries, la compétition mondiale est aussi lancée dans l’hydrogène.

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