
« Patience, mère de toutes les vertus ». Les énergéticiens européens doivent apprécier cet adage, car ils attendent depuis des années l’ouverture des concessions de production hydroélectrique françaises. « Nous sommes arrivés en France en 2011 dans ce but et ne sommes jamais partis depuis. On sent aujourd’hui que les choses bougent », estime Benjamin Thibault, nouveau directeur France de l’énergéticien finlandais Fortum.
Lignes rouges
Comme ses homologues nordiques Vattenfall ou Statkraft, également prétendants aux barrages tricolores, Fortum est historiquement puissant dans l’hydroélectricité. Laquelle représente 28% de ses 73,2 TWh de production électrique totale en 2017. Bonne nouvelle pour le finlandais, comme pour tous les supporters de la libéralisation y compris certaines collectivités ...