Valorem revient au Maroc

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© Valorem

Un an après avoir fermé sa filiale marocaine, Valorem revient dans le pays en prenant 25% du capital de DLM EnR, filiale du groupe local de construction métallique lourde Delattre Levivier Maroc (DLM, environ 54 M€ de CA en 2017). Après un début de diversification dans les énergies renouvelables, à la fois comme constructeur de mâts d’éoliennes et EPCiste, DLM a décidé d’aller plus loin en créant en 2017 une filiale dédiée, dirigée par Marc Sauvaget, un ancien dirigeant de Global Energy Services (GES).

“Nous avons saisi[am4show have=’g1;g2;g4′ user_error=’Please_Upgrade’ guest_error=’Please_Subscribe’] l’opportunité d’avancer ensemble en réunissant nos savoir-faire : DLM apporte son implantation solide au Maroc et dans d’autres pays africains et nous arrivons avec notre expertise de 25 ans et nos références dans les énergies renouvelables”, indique Sébastien Jamois, directeur international adjoint du groupe girondin. Si Valorem a l’habitude de nouer des partenariats avec des acteurs locaux à l’export, c’est la première fois que la société va jusqu’à une prise de participation, dont le montant reste d’ailleurs confidentiel.

Epciste et investisseur

DLM EnR va reprendre l’activité d’EPCiste de sa maison-mère et surtout se concentrer sur le marché naissant des solutions d’autoconsommation électrique à base d’énergies propres et les offres d’optimisation de la consommation électrique pour les acteurs industriels. “Nous proposerons essentiellement des centrales PV, en toiture ou au sol, mais sans nous interdire de regarder aussi du côté de l’éolien terrestre”, précise Sébastien Jamois, qui reste discret sur les offres et les prix. “Nous allons faire du sur-mesure en fonction des besoins et des moyens de nos clients : dans certains cas, nous serons EPCiste, dans d’autres nous investirons dans les centrales et signerons des PPA avec les industriels”. La réalisation des premiers projets est attendue pour 2019.

Valorem avait ouvert une filiale chargée de faire de l’exploration à Casablanca en 2013, mais l’avait finalement fermée en 2017, compte-tenu de la complexité du marché marocain. “Aujourd’hui, nous avons un partenaire solide, avec de bons réseaux, ce qui facilitera notre déploiement sur le marché hors appels d’offres nationaux”, estime Sébastien Jamois. Si DLM EnR va faire ses armes au Maroc, la société compte aussi regarder ensuite vers d’autres pays africains comme la Côte d’Ivoire et le Sénégal où le groupe DLM est implanté. [/restrict-content]

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