GRHYD : l’hydrogène pour les réseaux exige une électricité bon marché

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L’installation GRHYD, avec un électrolyseur, un stockage et un poste d’injection (Crédit : JPP).

Reportage à Cappelle-La-Grande* –

La pile à combustible n’est pas l’avenir unique de l’hydrogène (H2) d’origine renouvelable, même si la mobilité électrique H2 mobilise l’attention. D’autres usages prennent forme, telles l’injection d’H2 dans le gaz, pour réduire la combustion de molécules fossiles. A Cappelle-La-Grande (Nord), au sein de la Communauté urbaine de Dunkerque, GRDF associé à Engie Ineo alimente depuis la semaine dernière une centaine de nouveaux logements sociaux en incorporant 6% d’hydrogène dans le méthane. C’est la concrétisation du vieux projet GRYHD, qui date de 2011. 

20% du gaz remplacé par l’H2

Lorsque la Commission de régulation de l’énergie aura donné son autorisation, la proportion d’H2 passera à 10% et même 20% si affinités. Cet hydrogène en mode power to gas est produit à quelques dizaines de mètres des habitations concernées par un électrolyseur d’Areva H2Gen, le premier du genre dans l’Hexagone (mis à part un projet en Corse) à être basé sur la technologie PEM (Proton exchange membrane). Cet H2 est ensuite stocké dans les hydrures métalliques de McPhy puis injecté en fonction de la consommation.

Mais attention, il s’agit là d’un démonstrateur, financé en bonne part par l’Ademe (4,8 M€ sur plus de 15 M€) et tout peut s’arrêter ...

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