La mobilité gaz est loin d’avoir perdu le match face à sa concurrente électrique, en tous cas dans le transport collectif de voyageurs et de marchandises. Le gouvernement veut manifestement lui donner ses chances : « Mon ambition est de construire une trajectoire de verdissement de nos flottes qui permettent le plus rapidement possible d’assainir les zones où la pollution se concentre. Dans ce cadre, le GNV, et surtout le bioGNV, ont une place centrale », affirmait ce matin la ministre des transport Elisabeth Borne, lors d’un déplacement à l’usine de Fiat Powertrain et d’Iveco à Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire). Elle a annoncé à cette occasion le gel jusqu’en 2022 du taux de la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, ex-TIPP) du GNV et la reconduction jusqu’à fin 2019 du suramortissement pour les achats de véhicules GNV supérieurs ou égaux à 3,5 tonnes.
Industriels et régions à la manoeuvre
Et pour que ces futurs camions et cars au gaz puissent se ravitailler, le gouvernement prévoit une centaine de stations mises en service dans ...
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