
En passant de 850 TWh cumac pour leur troisième période (2015-2017) à 1600 TWh à réaliser entre 2018 et 2020, les certificats d’économies d’énergie se font de plus en plus remarquer. Par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) en particulier qui, dans une proposition surprise d’augmentation des tarifs réglementés de l’électricité (+0,7% pour les particuliers) émise hier, met en avant deux raisons : les coûts d’acheminement de l’énergie et ceux des CEE, car leur part va croissant à l’intérieur des coûts de commercialisation. « La prise en compte du coût des CEE dans la formation des tarifs existe bien entendu depuis la création du dispositif mais elle était moins mise en évidence. Cela se jouait lors des négociations entre l’opérateur historique et l’État. Mais les nouveaux volumes ont rendu nécessaire une forme de normalisation », estime Benoît Ferres, président de l’opérateur de CEE Cameo Energy.
2,4 Mds€ annuels
De fait, lors des périodes précédentes, la CRE calculait ...