
Ce ne sont pas les premières journées techniques de l’Ademe sur les certificats d’économies d’énergie (CEE). Mais l’édition 2017, organisée ces 5 et 6 décembre avec l’association ATEE, se déroule dans un contexte bien particulier. D’abord, parce que la quatrième période des CEE va démarrer au 1er janvier 2018 avec son lot de nouvelles obligations.
Ensuite, parce que le gouvernement imprime peu à peu sa marque sur la politique énergétique française. « L’idée du ministre de la Transition écologique est d’engager des actions avec un fort degré d’irréversibilité. Peut-être n’en verrons-nous pas les résultats tout de suite, mais nous ne reviendrons pas dessus », a cadré Pascal Dupuis, chef du service climat et efficacité énergétique à la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC). Ce matin en ouverture de ces journées, il a replacé les CEE dans le cadre du Plan climat de Nicolas Hulot et de son objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050.
Efficacité, coût et effets indirects
Le contexte est aussi celui de la révision de la directive européenne sur l’efficacité énergétique, qui devrait prolonger les CEE jusqu’en 2030. Pour y parvenir, il faudra « garder la dynamique » d’un dispositif qui ...