Les plateformes de financement participatif se donnent trois mois pour convaincre la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) d’assouplir encore les conditions des cahiers des charges pour les appels d’offres solaires et éoliens. « Nous souhaitons que tous les instruments financiers que nous pouvons commercialiser le soient réellement, par exemple les obligations simples », explique Amaury Blais, co-fondateur de Lendosphere.
L’enjeu est important, car le rythme et l’ampleur des sessions dans les trois ans qui viennent peuvent propulser les collectes d’épargne dans une autre dimension ; les primes au MWh sont attractives, comme le montrent les succès lors des premiers rounds solaires. Mais il faut maintenant passer au financement des projets et aux collectes proprement dites. Et là les choses se corsent. Selon les membres de l’association Financement Participatif France (FPF), les conditions sont trop restrictives. Les territoires des collectes seraient étroits, les montants à collecter pour bénéficier de la prime à l’énergie trop ambitieux et les instruments financiers autorisés trop rigides.
Toutes les “OC” seront éligibles
La DGEC a fait une première concession début novembre, dans un nouveau “Questions-réponses” à l’appel d’offres pour les centrales solaires au sol (CRE4), sur le site internet de la Commission de régulation de l’énergie : « Tout type d’obligations convertibles (OC, NDLR) est accepté ». En creux, cela signifie que ...
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