Le pure player français de l’agrégation rejoint le groupe énergétique suisse BKW, dont il devient filiale à 100%. Une opération qui doit tout au nouveau régime français de soutien aux énergies renouvelables, qui suppose la vente de la production sur les marchés de l’électricité, donc des risques de pertes. « Il est important pour nous de nous adosser à un énergéticien de classe européenne, de manière à jouer à armes égales avec nos concurrents », explique Philippe de Montalembert, fondateur et président d’Hydronext. Il constate sur les grands projets solaires et éoliens, qu’il soient à venir ou même sur le point de sortir de l’obligation d’achat, « une vraie frilosité à confier l’agrégation à de petits acteurs. » Les banques en particulier exigent pour l’instant d’importantes capacités financières de la part des agrégateurs et, lorsque ces derniers appartiennent à un groupe, apprécient la garantie de la maison-mère. De fait, les premiers contrats d’agrégation, sur les volumes importants de production, ont été conclus par GEM (Engie), Stakraft, Uniper ou la CNR, notamment.
Un virage stratégique
Rattaché à l’équipe d’agrégation et de trading de BKW à Berne, Hydronext conservera, selon Philippe de Montalembert, son ...
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