La Bourse du Luxembourg (BdL) a lancé le 27 septembre une plateforme d’échange d’instruments financiers « verts » baptisée Luxembourg Green Exchange (LGX). Avec pour ambition d’établir une nouvelle référence pour le marché en forte croissance des valeurs mobilières vertes, selon le communiqué de BdL. La plateforme, qui s’appuie sur une liste de 114 obligations vertes (45 Mds€ d’encours), se dote en effet de critères de sélection, avec notamment l’exigence d’un reporting a posteriori de la part des émetteurs de titres sur la destination des fonds empruntés, et non une simple déclaration d’intention.
LGX exclut à l’avance une série de secteurs, entre autres l’énergie nucléaire, le commerce d’animaux protégés par la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) ou encore l’expérimentation animale pour les cosmétiques.
Un processus de vérification à préciser
Un lancement et un positionnement que salue ...