
Nouveau rebondissement dans le feuilleton qui occupe depuis plus de quatre mois la scène de l’éolien en mer à propos de l’avenir d’Adwen. La co-entreprise entre Areva et Gamesa entrave le projet de fusion entre Siemens et Gamesa, annoncé en janvier. Et alors que Siemens hésite à racheter les parts d’Areva dans l’entité franco-espagnole, que le nom de Vestas-MHI revient régulièrement aux oreilles, voilà que GE/Alstom entre très officiellement dans la danse, par l’intermédiaire de son patron des renouvelables, Jérôme Pécresse.
“On a toujours été […] partisans d’une filière française durable dans l’éolien offshore. Il est évident qu’une consolidation des acteurs français s’inscrit dans cette perspective et que dans ce cadre, on ne peut que regarder avec intérêt l’évolution du capital d’Adwen”, a déclaré Jérôme Pécresse lors d’une rencontre avec la presse. “Nous avons vocation à être un des trois principaux acteurs [de l’éolien offshore n.d.l.r]”, a-t-il ajouté, précisant avoir évoqué le futur de la filière éolienne offshore française avec les autorités françaises sans que des discussions aient pour autant été engagées avec les sociétés concernées.
Un portefeuille de projets conséquent
Pour Alstom/GE, le principal intérêt de racheter Adwen réside dans ...