
Après plusieurs années de crise, le marché éolien français redresse enfin la tête. 386 MW ont été raccordés au premier semestre contre seulement 200 MW l’année dernière à la même époque, d’après le Commissariat général au développement durable. Sur l’ensemble de l’année, le cap de 1 GW pourrait de nouveau être franchi selon les plus optimistes, alors qu’il n’a plus été atteint depuis 2010. Une embellie liée aux mesures de simplification adoptées en faveur de l’éolien terrestre (loi Brottes…) et surtout à la sécurisation du tarif d’achat en juillet dernier.
Sur le front de l’éolien offshore, un troisième round est en préparation. Il ne pourra pas être lancé cette année, contrairement aux promesses du précédent gouvernement. Le long travail de zonage a démarré, et il faudra sans doute attendremi-2015 pour que tout soit prêt.
Cette amélioration de la situation profite bien entendu aux développeurs, dont les projets peuvent enfin être construits, et aux fabricants de turbines et à leurs sous-traitants dont les carnets de commandes se remplissent. Les investisseurs retrouvent aussi de l’intérêt à la fois pour les entreprises de l’éolien en recherche de fonds propres et pour les infrastructures à financer.
A l’occasion du colloque annuel de France Energie Eolienne aujourd’hui à Paris et du colloque éolien du Syndicat des énergies renouvelables le 7 octobre à Lille, GreenUnivers consacre une série d’articles à l’éolien, en France et à l’international.
Articles à suivre :
- Marché éolien : “il faut continuer à déverrouiller”
Entretien avec Frédéric Lanoë, président de France Energie Eolienne - Les investisseurs retrouvent de l’appétit pour le secteur
- Les chiffres de l’éolien français
- Les grands fabricants de turbines reprennent leur souffle
- 15 ans de législation (anti) éoliennne
- Législation éolienne : « supprimer pour simplifier »
Entretien avec Paul Elfassi, avocat associé au cabinet BCTG Avocats