Comme tout projet capitalistique, d’autant plus lorsqu’il implique des infrastructures publiques, la ville durable est complexe à financer. Elle présente en outre la particularité de mettre en oeuvre des technologies innovantes et d’impliquer de nouveaux modèles économiques, donc synonymes de risque et parfois soumis à une incertitude réglementaire. A ces caractéristiques s’ajoutent le temps de retour sur investissement, la difficulté à évaluer financièrement les externalités positives de la ville durable (en termes de santé, bien-être, etc.) ou encore la crise des finances dans les collectivités locales et l’incapacité des villes à lever de l’argent sur les marchés.
Mais à mesure que l’analyse coûts/bénéfices progresse, les possibilités de financement ...