Ségolène Royal, nommée ministre de l’Ecologie, pilotera la transition énergétique

Print Friendly, PDF & Email

segolene royalLa décision de EELV de ne pas participer au gouvernement permet finalement à Ségolène Royal de récupérer le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie. Numéro deux du gouvernement, elle aura compétence sur l’énergie qui était également convoitée par Arnaud Montebourg, nommé ministre de l’Economie. Elle succède à Philippe Martin, qui avait été nommé en juillet 2013 en remplacement de Delphine Batho.

Pionnière de la “social-écologie”

Fervente avocate de la “social-écologie”, Ségolène Royal arrive à ce poste avec un engagement de longue date en faveur de l’écologie. Elle a d’ailleurs déjà occupé le poste de ministre de l’Environnement d’avril 1992 à mars 1993 dans le gouvernement Bérégovoy. Durant cette courte période, elle a notamment fait voter une loi sur le traitement et le recyclage des déchets (loi de juillet 1992) et une loi de lutte contre le bruit (loi-cadre de décembre 1992). Elle s’est également intéressée de près à la problématique de l’eau, en travaillant à l’application de la loi sur l’eau votée peu de temps avant sa prise de fonction.

En tant que présidente de la région Poitou-Charentes, elle a également multiplié les initiatives en faveur de l’écologie, du lancement d’un plan énergie solaire avec la Banque européenne d’investissement à la mise en place d’un plan Mobilité électrique. Elle a été l’un des plus fidèles soutiens de la reconversion de l’entreprise Heuliez (devenue Mia Electric) dans les véhicules électriques, même si elle n’a pu empêcher la longue agonie de la société jusqu’à sa récente liquidation judiciaire.

Une nomination bien accueillie

Sa nomination est bien accueillie par la plupart des professionnels : le Syndicat des énergies renouvelables salue dans un communiqué “la nomination d’une personnalité politique d’expérience jouissant d’une très bonne appréhension des enjeux de la transition énergétique”. C’est “une très bonne nouvelle pour les filières françaises des énergies renouvelables. Nous nous tenons à sa disposition pour avancer très vite sur le projet de loi de transition énergétique”, précise le président de l’organisation professionnelle.

Parmi les dossiers urgents qui attendent la ministre se trouve effectivement la préparation du projet de loi sur la transition énergétique, attendu pour ce printemps.

 

 

Article précédentSP3H lève à nouveau 2,5 M€ auprès de Truffle Capital (Premium)
Article suivantEolien offshore : GDF Suez favori de la CRE ? (Premium)