Efficacité énergétique : la balle est dans le camp des entreprises (Ademe)

Print Friendly, PDF & Email

efficacité énergétiqueLes efforts en matière d’efficacité énergétique s’essoufflent, malgré les politiques d’incitation menées par les gouvernements, selon l’édition 2013 du rapport triennal de l’Ademe sur l’efficacité énergétique dans le monde, avec le Conseil mondial de l’énergie et la société Enerdata.

70 % des 85 pays étudiés – qui couvrent 90% du total de la consommation mondiale d’énergie – ont mis en place des mesures fiscales ou financières. Elles se traduisent en général par des subventions directes aux investissements ou des prêts à faible taux d’intérêt dans les pays de l’OCDE. Les mesures financières visent surtout les secteurs du bâtiment tandis que les mesures fiscales s’appliquent plutôt auxvoitures (taxe basée sur les émissions de CO2, par exemple). Dans l’industrie, les audits énergétiques se répandent, tout comme les incitations fiscales.

De nouvelles solutions restent cependant à inventer

Le rythme de l’efficacité énergétique a ralenti dans la dernière décennie surtout dans les pays développés. Les mesures les plus faciles ont déjà été éprouvées. Il faut désormais penser à des mesures plus innovantes, notamment pour aller plus loin dans la rénovation thermique des bâtiments, selon le rapport.

Pour l’Ademe, c’est aux entreprises de prendre le relais des pouvoirs publics pour promouvoir et pérenniser les efforts d’efficacité énergétique. C’est déjà le cas, par exemple, avec l’approche des « certificats blancs », dont le principe consiste pour l’État à fixer des objectifs quantitatifs d’économies d’énergie à certaines parties prenantes (les « obligés » : fournisseurs d’électricité, distributeurs de carburant…) pour une période donnée et à encourager d’autres parties prenantes (les « non-obligés ») à obtenir des certificats. Les « obligés » ont alors le choix entre réaliser eux-mêmes les économies d’énergie, acheter des certificats aux « non-obligés » ou encore payer une pénalité à l’État.

Accéder ci-dessous au rapport de l’Ademe “Perspectives énergétiques mondiales – Les politiques d’efficacité énergétique dans le Monde : Ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas”, ou ici (PDF).

Article précédentElectranova investit dans le contrôle d’énergie des bâtiments aux USA (Premium)
Article suivantTelogis récolte 93 M$ pour ses solutions logicielles d’autopartage en entreprise (Premium)