
Dix voitures électriques de la marque Mia, cinq bornes de recharge fournies par Schneider Electric, le tout géré par Cofely Ineo (filiale de GDF Suez) : voici Mobili’Volt, le système d’autopartage électrique qui sera inauguré le 3 décembre prochain à Angoulême.
Angoulême fait partie depuis 2010 des douze agglomérations qui ont signé avec l’Etat un accord pour déployer une première vague d’infrastructures de charge. Elle rejoint le petit groupe de villes dotées d’un service d’autopartage : la Rochelle (il y a 12 ans !), Paris, Nice, Rennes, Montbéliard Besançon et Nancy.
Pour s’inscrire, les amateurs devront débourser 23€, puis 10€ par mois (hors tarifs réduits) et enfin 6€ l’heure d’utilisation. Les véhicules devront être empruntés et rendus à la même borne.
Considérant apparemment le sujet comme hautement confidentiel, la ville d’Angoulême a refusé de communiquer sur le financement de l’opération et sur le nombre de clients espérés.
A Paris, le service d’autopartage de Bolloré, Autolib’, confirme sa popularité. Lors de la conférence sur l’écomobilité organisée par GreenUnivers en septembre, Cédric Bolloré, directeur industriel du groupe, a annoncé la rentabilité dès 2014, au lieu de 2017 prévu initialement. Accessible dans 46 communes, le service pourrait s’étendre à 90 prochainement. Dans le cadre de son plan anti-pollution, la mairie de Paris propose qu’un abonnement de 6 mois à Autolib’ “puisse être offert aux personnes renonçant à leurs véhicules anciens”.