Une véritable bataille idéologique émerge sur les bioraffineries, ces pôles de raffinage du végétal, véritable pilier industriel de la chimie verte. La nature se met en effet lentement au service de la chimie du futur, où la biomasse (ressources agricoles, plantes entières, bois, etc.) fournit désormais des biomolécules, des agro-matériaux, des bio-énergies ou encore des ingrédients alimentaires. Cette bio-économie agite les industriels, mais deux camps semblent s’affronter entre les promoteurs d’une bioraffinerie de type portuaire, fortement inspirée de l’économie du raffinage pétrolier, et une bioraffinerie de type territorial, implantée en zone rurale et fortement intégrée à un bassin de production agricole. Lentement mais sûrement, la France choisit son camp et s’engage ...
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