
Comme le solaire, l’éolien ou encore les énergies marines, le biogaz n’est pas encore rentable sans soutien public. Et comme pour une grande majorité d’énergies renouvelables, l’enjeu pour la filière biogaz est double : atteindre un coût de production à prix de marché (la parité réseau) et faire émerger une industrie nationale. La méthanisation bénéficie depuis 2011 d’un nouveau cadre réglementaire, avec des tarifs d’achat revalorisés, le droit d’injecter du biométhane (biogaz épuré) dans le réseau de gaz naturel ou encore l’obligation pour les gros producteurs de biodéchets de les traiter et les valoriser à la source. Ce qui explique le développement du marché et l’afflux de nouveaux acteurs ces derniers mois.
GreenUnivers continue sa série sur le biogaz en s’intéressant à la rentabilité du secteur, sur la base des témoignages d’une quinzaine d’acteurs interrogés ces deux derniers mois (*). Un premier constat ...