En bref : Plan véhicules propres, Veolia, biogaz, coût de l’électricité

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France

  • Ecomobilité

Le plan d’aide à la filière automobile passera par un “soutien massif” aux véhicules “innovants et propres”, a indiqué Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif sur France Inter le 18 juillet. Le ministre veut pousser “l’avantage vers les constructeurs qui se sont portés vers l’hybride et l’électrique”. Il doit présenter son plan pour la filière le 25 juillet. Intéressé par le bonus malus écologique, il compte aussi demander des contreparties aux constructeurs qui bénéficieront des aides. Peut-être une bonne nouvelle pour le marché des véhicules électriques qui peine à décoller avec seulement 5 400 immatriculations au 1er semestre 2012, selon l’Avem.

  • Recyclage

Veolia Environnement poursuit sa stratégie de désendettement. Après avoir cédé en juin son activité eau régulée au Royaume-Uni pour environ 1,5 Mds €, le groupe a vendu sa filiale américaine dans les déchets solides (collecte des déchets ménagers et industriels) au fonds d’investissement infrastructure américain Highstar Capital. La valorisation atteint 1,9 Mds $ (1,55 Mds €). L’opération devrait être finalisée d’ici à la fin de l’année. Le groupe a prévu de vendre 5 Mds € d’actifs d’ici à fin 2013 pour réduire son endettement financier net en-dessous de 12 Mds €. Il cherche aussi à se désengager de Transdev, sa filiale transports dont la Caisse des Dépôts est co-actionnaire.

  • Biogaz

Alors que le biogaz fait figure de nouvel eldorado avec la hausse du tarif d’achat et la possibilité d’injecter le biométhane dans les réseaux publics de gaz naturel, le marché accélérera vraiment à partir de 2013, selon une étude publiée par le cabinet Xerfi. Le nombre d’installations pourrait passer de 270 fin 2011 à 304 en 2013. Et Xerfi anticipe un doublement du marché à l’horizon 2020 à 700 ktep. Un bémol toutefois : l’équilibre économique des sites reste fragile et très dépendant des subventions accordées par les collectivités territoriales, qui représenteraient 25% à 50% des dépenses d’investissement.

  • Coût de l’électricité

Si rien n’est fait pour limiter la hausse, la facture d’électricité des ménages français pourrait grimper de 50% d’ici à 2020, selon le rapport de la commission d’enquête du Sénat sur le coût réel de l’électricité. En cause, les investissements nécessaires pour le nucléaire et les énergies renouvelables qui s’élèveraient à 400 milliards d’euros à horizon de vingt ans. Les EnR restent beaucoup plus chères que le nucléaire, estimé à 54,2 euros par mégawattheure en incluant les mesures post-Fukushima. Seul l’éolien terrestre sort son épingle du jeu à 82 euros le mégawattheure. Elle constitue « d’ores et déjà une filière mature et compétitive », selon le rapport, et devrait devenir aussi compétitive que le nucléaire vers 2017. Les sénateurs rappellent que l’éolien en mer reste très cher à plus de 220 euros le mégawattheure, alors que le photovoltaïque évolue encore entre 229 et 371 euros.

 

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