Renault espère vendre des voitures électriques en Chine

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Carlos Ghosn et Zoé

La technologie de pointe de Renault dans les véhicules électriques lui ouvre les portes du méga marché chinois. C’est ce qu’a affirmé cette semaine Carlos Tavares, directeur général délégué du groupe, lors du salon de l’automobile de Genève : dans le cadre de la coentreprise Renault-Nissan avec le chinois Dongfeng, un des modèles produits sur place sera un véhicule propre et ce, à la demande de son partenaire chinois.

“Ils nous ont demandé d’intégrer à notre plan produits des véhicules de cette technologie et évidemment, sachant que c’est une de nos forces, nous avons accepté de le faire bien volontiers, pour le plus grand bénéfice de cette joint-venture”, selon les propos de Carlos Ghosn recueillis par L’Usine Nouvelle.

Stop and go des usines

Après le report de l’usine de batteries lithium-ion de Flins (Yvelines) en novembre 2011, qui devait initialement démarrer sa production cette année et dont l’ouverture est repoussée à 2014, voire 2015, Renault-Nissan avait dû aussi renoncer à une usine des batteries au Portugal en décembre dernier.

Pour son projet en Chine, Carlos Tavares espère avoir l’accord des autorités du pays avant la fin de cette année pour démarrer la construction de son site. La mise en marche est prévue à l’horizon 2014 ou 2015.

Renault a aussi profité de sa vitrine à Genève pour présenter son modèle Zoé de véhicule électrique. La voiture, qui fera un petit bruit pour se signaler aux piétons, sera commercialisée en France à partir de cet automne à un prix de 15.700 euros, dont 5.000 euros de bonus écologique déduit. Prix auquel s’ajoute la location de la batterie de 79 euros par mois.

Zoé rejoint la gamme ZE de Renault composée du Kangoo, de la berline Fluence et du mini-véhicule urbain Twizy. Pour 2020, le groupe, qui prend un pari jugé risqué en privilégiant les véhicules tout-électriques, espère que ses véhicules propres pourront représenter 10% du marché automobile.

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