Deals du 12 au 19 mars : triplé d’usines, naissance d’une industrie verte en France (Premium)

Alors que s’ouvre aujourd’hui la Semaine de l’industrie, les cleantech prouvent qu’elles sont un véritable relais de croissance pour une industrie française sinistrée. La preuve en trois actes : Bosch vient d’inaugurer le plus gros site de production de panneaux solaires de l’Hexagone à Vénissieux, DCNS va construire une usine d’hydroliennes à Cherbourg, et Alstom, à l’affût d’une grosse acquisition dans l’éolien offshore selon des rumeurs, dévoile aujourd’hui vers Saint-Nazaire le prototype de sa turbine de 6 MW. A la clé, ce sont des centaines d’emplois qui vont voir le jour.

Et ce n’est pas tout : Total et EDF vont investir 140 millions dans l’Institut photovoltaïque d’Ile-de-France (IPVF), qui a obtenu le label d’Institut d’Excellence en Énergie Décarbonée (IEED), ETDE, filiale “énergies et services” de Bouygues, se positionne sur le marché éolien offshore et Air Liquide investit dans le biogaz aux Etats-Unis.

Mais les grands groupes ne sont pas les seuls à être actifs. Dans plusieurs secteurs, des start-up ont levé des fonds pour passer à la vitesse supérieure, dont Cases Home (bâtiment vert) et Lumeneo (véhicules électriques), et d’autres lancent des projets tests très innovants, comme Ennesys et SymBio2.

Notons aussi l’accélération du projet de site d’essai Sem-Rev sur les énergies marines, au large du Croisic (Pays de la Loire).

A l’international, le marché solaire allemand s’emballe avant la mise en oeuvre des baisses de tarifs d’achat, reportées de quelques semaines, et l’américain First Solar mise plutôt en Europe sur des projets de 20 à 50 MW. Dans l’éolien, les premières turbines chinoises s’installent en Europe. Enfin la France attire les groupes qui misent sur la biomasse, comme l’allemand E.ON, qui ouvre un site dans le Midi. Citons aussi un investissement de BASF dans la chimie verte aux Etats-Unis.

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