Plus de 20 projets de réseaux électriques intelligents (smart grid) en France

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Le smart grid émerge tout juste sur la planète et la France est en pointe sur le front des expérimentations. Ce nouveau concept marie les réseaux électriques et les réseaux de communication. À l’heure d’Internet et des nouvelles technologies de communication, l’idée consiste à disposer d’un réseau électrique plus intelligent, capable en temps réel d’envoyer des informations et de recevoir des ordres. Objectif: optimiser la consommation d’énergie et réduire les émissions de CO2.

Le smart grid se joue ainsi à plusieurs échelles : le réseau de transmission (un pays, une région), celui de distribution (un territoire, une ville, un quartier) et le réseau électrique d’un bâtiment (un immeuble, une maison / smart building et smart home).

Vers une révolution

Cette révolution va permettre plusieurs actions majeures de la part des opérateurs d’énergie et des consommateurs d’électricité : pilotage optimal de l’énergie et réduction des risques, économies d’énergie, meilleure intégration des énergies renouvelables et stockage d’électricité ou encore développement de plateformes de services applicatifs.

Le secteur est actuellement pris dans une euphorie de fusions et acquisitions au niveau mondial : elle illustre la bataille de position des grands acteurs sur un marché colossal, qui n’a certes pas encore décollé mais qui semble promis à un avenir radieux.

EDF, un groupe incontournable

GreenUnivers a recensé plus d’une vingtaine de projets concrets de smart grid en France, développés à toutes les échelles (territoire, ville et quartier, bâtiment) et à différents stades d’avancement.

Le groupe EDF est lié de près ou de loin à au moins 8 des 23 projets identifiés, soit pratiquement un projet sur trois. Une situation qui montre que l’opérateur historique d’énergie va jouer un rôle essentiel sur le marché des smart grids dans l’Hexagone.

D’autres grandes entreprises françaises sont présentes dans de nombreux projets, comme Alstom, Schneider Electric ou Saft. Certaines participent de manière plus ponctuelle : Atos Origin, Veolia, Watteco, Delta Dore, Legrand, GDF Suez, Direct Energie… Signalons également des travaux du CEA et de l’Ines sur certains projets et la présence remarquée de pôles de compétitivité (S2E2, Tenerrdis, Capenergies…). Enfin, des sociétés étrangères, comme General Electric ou Toshiba sont également à la tête de certains projets dans l’Hexagone.

Tout le territoire concerné

Sur le plan géographique, toute la France est concernée, tant la métropole que les départements d’Outre-Mer. Plusieurs projets sont d’ailleurs centrés sur la problématique des réseaux électriques insulaires. La Bretagne et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, deux régions dont la situation énergétique est préoccupante, apparaissent comme des zones d’expérimentation privilégiées.

Les projets développés à l’échelle d’un territoire ou d’une ville

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