Les bornes de recharge électrique localisées par Google Maps

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Ce pourrait-être une application-clé pour populariser les voitures électriques : Google va afficher sur Google Maps les bornes de recharge des véhicules électriques, du moins aux Etats-Unis, des cartes accessibles par des requêtes du type “ev charging stations” suivies du nom de la ville. Pour San Francisco, par exemple, Google Maps en localise 386.

Les voitures électriques qui commencent à sortir intègrent généralement un GPS qui localise les bornes de recharge à proximité, information indispensable pour ne pas rester en panne sur la route. Mais ces systèmes s’appuient sur une base de données qui risque d’être incomplète ou obsolète. D’où l’initiative de Google, qui explique travailler avec le Laboratoire national du Département de l’Energie (National Renewable Energy Laboratory, NREL).

Le NREL va rassembler une base de données complète et évolutive sur les bornes, grâce à une plateforme baptisée GeoEVSE Forum. Google appelle les internautes à lui signaler toute erreur mais aussi les constructeurs ou les installateurs de bornes à contacter le site du NREL.

Ce n’est pas la première fois que Google offre son aide aux voitures électriques. Il a créé un site baptisé RechargeIT qui fournit des données sur les performances des voitures électriques ou hybrides, et mène des essais sur sa propre flotte de véhicules hybrides rechargeables pour comparer leurs performances.

Google se diversifie dans les cleantech

Google a récemment diversifié ses investissements dans les cleantech, en pariant sur tous les domaines d’avenir, en priorité le smart grid, mais s’abstenant de soutenir les plus farfelus, comme il a pu le faire il y a deux ans.

Début mars, via son fonds de capital-risque Google Ventures, il a investi, avec d’autres partenaires, 42 millions dans le groupe de données météo WeatherBill — puisque prévoir le temps signifie aussi prévoir la température, et donc la consommation électrique.

Le mois dernier, le géant de l’Internet a aussi investi 20 millions $ dans Transphorm, groupe qui promet d’importantes économies d’énergie grâce à une conversion pratiquement sans perte entre courant alternatif et courant continu.

Il a également, en octobre dernier, injecté 200 millions dans un vaste projet de réseau électrique sous-marin destiné aux futurs parcs éoliens offshore de la côte est, et accepté de connecter son logiciel de gestion de l’énergie avec le petit français Watteco.

Il est par ailleurs l’un des bailleurs de fonds de belles success stories américaines des cleantech, comme Silver Spring Networks, “la” star des logiciels pour compteurs intelligents qui pourrait bientôt s’introduire en Bourse, ou encore d’un constructeur de moteurs économes, V-Vehicle.

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