Deals du 24 au 31 janvier : feu vert à l’éolien offshore en France, les industriels américains investissent (Premium)

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Cette fois, c’est parti ! Le président de la République en personne a enfin annoncé le lancement de l’appel d’offres pour l’installation de 3 GW d’éolien offshore au large des côtes françaises. Il sera officiellement ouvert en mai prochain et concentrera les parcs dans cinq zones “propices” au large des côtes de la Manche et de l’Atlantique. Compte-tenu de leurs choix géographiques, des développeurs semblent déjà en bonne position, alors que d’autres se mordent les doigts… Mais attention, des outsiders, notamment étrangers, pourraient se positionner et brouiller les cartes. La bataille est aussi engagée du côté des régions pour structurer des filières industrielles dédiées à l’éolien offshore, et là aussi, il y a déjà des favoris et des perdants.

Pendant que l’éolien offshore reprend des couleurs, la filière solaire, elle, s’inquiète pour son avenir alors que les discussions avec les pouvoirs publics restent très tendues. Cela n’empêche pas des nouveaux venus comme l’américain Lumeta ou le groupe français Tournaire de se lancer sur le marché. Mais RES Méditerranée de son côté, choisit de s’implanter en Italie, où le solaire est en plein boom.

Signalons aussi, dans les énergies marines, l’entrée au capital de la société irlandaise OpenHydro de DCNS et deux appels à projets en Bretagne (bâtiment vert) et Haute-Normandie (énergies renouvelables, maîtrise de l’énergie…). Et un haut responsable de Schneider Electric, Olivier Cottet, nous a expliqué le potentiel des bâtiments intelligents en France.

A l’international, la semaine est marquée par le lancement de plusieurs fonds de capital-risque par des industriels américains :  un fonds de 300 millions $ par le trio GE, ConocoPhillips et NRG Energy, et un autre équivalent créé par le patron de First Solar. C’est aussi le fonds d’un industriel (General Motors) qui a investi dans une start-up de battteries (Envia). Les fonds traditionnels restent actifs : ils ont renfloué  le solaire en couches minces de l’allemand Sulfurcell et les biocarburant tirés des déchets de Fulcrum. C’est aussi une bonne semaine pour le chinois Suntech, qui s’allie à Siemens, et pour le japonais Mazda qui va se lancer dans les modèles électriques.

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