La guerre commerciale s’intensifie dans les voitures électriques

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Qui dit moins ? Le constructeur allemand Mercedes souhaite proposer sa future Smart électrique à moins de 500 euros par mois, selon une information du quotidien Les Echos. Un prix résolument attractif qui comprend la maintenance et l’entretien. La commercialisation doit démarrer en 2012, la voiture sera produite en France, sur le site de Hambach, en Moselle, avec un objectif de 10 000 unités par an.

Le constructeur allemand semble donc miser sur une formule de location plutôt que de vente pour convaincre les consommateurs de passer aux modèles électriques. Une stratégie qui est déjà celle du groupe français PSA Peugeot Citroën pour ses deux futurs modèles dérivés de l’i-Miev de Mitsubishi, la iOn de Peugeot et sa sœur jumelle la C-Zero de Citroën.

A un euro de la iOn de Peugeot

Et le prix annoncé par Mercedes est à peine plus élevé que ceux pratiqués par son concurrent français. La iOn de Peugeot sera proposée à 499 euros par mois avec un premier versement de 5.000 euros équivalent à la prime gouvernementale pour les voitures électriques. Ce service comprendra la location de la voiture et de la batterie, la garantie de cinq ans sur la batterie et la chaîne de traction, la maintenance et l’entretien pendant cinq ans ou 50.000 km, une assistance spécifique et des services annexes.

Quant à la C-Zéro, elle sera à 459 euros par mois sur 4 ans. Une offre qui pourra être prolongée au delà, au tarif de 259 euros par mois. La mensualité comprendra la location du véhicule avec une garantie de 2 ans, la location de la batterie avec une garantie de 5 ans, étendue à la chaîne de traction, et l’entretien.

Autre stratégie pour Renault

Sur un marché des voitures électriques qui cherche encore son business modèle, d’autres constructeurs étrangers font le pari de la location, comme General Motors pour sa Chevrolet Volt : elle est annoncée à un prix d’acquisition élevé, de 41.000 dollars, mais à un prix de location mensuel très attractif de 350 dollars par mois.

Mais Renault, qui vise le leadership mondial sur le marché des véhicules électriques, a une stratégie commerciale différente. Le constructeur veut plutôt pratiquer des prix de vente attractifs plutôt que des formules de location. Il a ainsi annoncé, fin septembre, qu’il commercialiserait sa future Fluence à 21 300 euros, prime d’incitation à l’achat de 5 000 euros déduite, en France. Un tarif qui  correspond à celui de la version diesel. A cela s’ajouteront 79 euros par mois pour la location de la batterie et entre 1 et 2 euros pour faire le plein d’électricité, selon Renault.

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