Bruxelles veut une norme de recharge commune pour les véhicules électriques

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Alors que la plupart des pays européens lancent des plans nationaux pour promouvoir les véhicules électriques, comme récemment la France et l’Espagne, Bruxelles veut promouvoir une « stratégie européenne ».

La Commission a présenté, hier, un programme avec un double objectif : faire de l’Union un leader mondial du marché des véhicules « propres » et imposer une norme européenne sur les stations de charge des batteries.

Les normes seront en effet le nerf de la guerre pour les futurs véhicules électriques. La bataille est déjà engagée avec des initiatives annoncées récemment au Japon, aux Etats-Unis et en Europe.

Une bataille mondiale

Au Japon, ce sont de grandes entreprises comme Toyota, Nissan, Mitsubishi ou encore Tepco qui se sont regroupées pour mettre au point une norme destinée à devenir la référence mondiale. Aux Etats-Unis, la puissante  association « Society of Automotive engineers » a adopté une norme américaine mais à vocation internationale il y a quelques semaines. Enfin, en Europe, trois grands industriels se sont associés pour définir une norme : les français Schneider Electric et Legrand et le spécialiste italien des prises et branchements, Scame, qui ont constitué une alliance baptisée « EV Plug Alliance ».

L’enjeu est stratégique : la norme qui s’imposera au plan mondial bénéficiera aux industriels qui l’auront choisie. Et ceux qui auront parié sur une autre n’auront plus qu’à tenter de rattraper leur retard.

Fort de ce constat, Antonio Tajani, commissaire européen à l’Industrie, estime que l’Union doit « agir vite » pour fixer une norme commune sur son territoire. La Commission propose de développer d’ici 2011 une interface de recharge normalisée.

Promouvoir d’autres technologies

Reste que si la Commission avance sur les recharges pour les véhicules électriques, elle reste ouverte sur les technologies. Son document évoque le développement d’autres types de véhicules « propres », à l’hydrogène, au biogaz ou encore avec des biocarburants. Elle veut aussi continuer à promouvoir des véhicules à moteur thermique classiques plus économes en énergie.

La demande européenne de voitures à faibles émissions de CO2 a augmenté de 59 % l’année dernière — un record, selon la Commission.

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