Think précise ses ambitions aux Etats-Unis

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thinkcity_014Les ambitions américaines du petit constructeur norvégien de voitures électriques Think (dit Th!nk) se précisent : après avoir choisi un site industriel dans l’Indiana en novembre, le groupe vient d’annoncer qu’il commencerait à y assembler ses véhicules à partir de 2011.

Il ne produira l’an prochain que quelques milliers de voitures mais espère à terme produire plus de 20.000 unités par an aux Etats-Unis. Par cette annonce, Think réduit un peu ses projets puisque, début 2009 il rêvait de 60.000 unités par an sur place. Think, qui bénéficiera d’aides financières locales, compte investir sur le site 43,5 millions de dollars.

Son modèle, la Think City (photo), une petite voiture en plastique pouvant transporter deux adultes et deux enfants, devrait être vendue à près de 30.000 dollars — une fois déduite l’aide fiscale de 7.500 dollars accordée par le gouvernement américain aux voitures électriques.

Sauvé de la faillite

En Europe, Think produit dans l’usine finlandaise du groupe Valmet Automotive, à Uusikaupunki, un site où sont aussi produits des Porsche. Think compte sortir en Europe 5 .000 unités dès 2010, puis le double en 2011.

Après avoir failli faire faillite, Think a été secouru en août 2009 par plusieurs investisseurs, en tête l’américain Ener1, propriétaire d’Enerdel, son partenaire qui lui fournit des batteries et est également implanté dans l’Indiana.

Dans la levée de fonds qui l’avait sauvé, Think avait réuni au total 47 millions fournis par aussi par Valmet Automotive, la firme d’ingénierie Metso et le fonds public norvégien Investinor.

Enerdel est aujourd’hui le premier actionnaire de Think, avec 31% du capital. Ener1 a déjà prévu d’investir dans Think 18 millions de dollars en trois tranches.

Selon son constructeur, la Think City a une autonomie maximale de 170 km par charge et peut atteindre 100 km/h. (Voir la fiche de la Think sur notre annuaire des voitures électriques).

Le petit constructeur norvégien a été  initialement une filiale de Ford : le groupe américain en avait pris le contrôle en 1999 et y avait  investi 150 millions sur 4 ans, mais il avait finalement en 2003 revendu ses parts à des investisseurs norvégiens.

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