Indicateur boursier Green Europe : – 1,2% du 25 septembre au 1er octobre

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Notre indicateur de 38 valeurs européennes de l’environnement Green Europe * enregistre une baisse de 1,2% cette semaine (cotations arrêtées le 1er octobre au soir), en ligne avec le reste du marché.

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Par Sabine Burlot, analyste financière pour GreenUnivers.

La consolidation continue : en attente des statistiques ou de Copenhague ?

Après deux trimestres globalement très bons (+35,4% depuis début avril) et dans un contexte d’incertitude macro économique, les investisseurs jouent la prudence. D’où à nouveau des prises de bénéfices, notamment sur les valeurs les plus cycliques, comme les fabricants de panneaux solaires, ou ceux d’éoliennes.

ROTH & RAU recule de 6%cette semaine (+58% sur six mois). Même chose pour SOLAR MILLENIUM qui perd 3% après avoir progressé de 71%, -8% pour PHOENIX SOLAR (+7,14 depuis début avril). Les valeurs défensives résistent mieux : VEOLIA (-1,6% ;+48%) ou SUEZ ENVIRONNEMENT (+1,9% cette semaine ;+33% depuis début avril).

L’actualité propre au secteur des greentech va dès à présent, être étroitement lié aux préparatifs du sommet de l’ONU sur le climat qui se tiendra en décembre à Copenhague. Les différentes mesures des gouvernements en faveur des énergies renouvelables joueront considérablement dans des secteurs qui abordent à présent des phases nouvelles de leur développement avec l’entrée en production de masse. C’est surtout vrai pour le solaire où la concurrence va s’accentuer et où les acteurs ayant assis leur capacité de financement seront favorisés.

Perspectives favorables pour EO2

Confirmation de l’entrée de l’Office National des Forêts (ONF), via sa filiale ONF Participations, dans le capital du producteur de granulé de bois (pellets) EO2 aux côtés des fondateurs. Un partenariat qui pourrait sérieusement modifier les perspectives de développement d’E02 dont l’introduction en Bourse ne date que de 2007. Un évènement marquant pour tout le secteur de l’énergie bois en France. A l’évidence, le gouvernement veut particulièrement s’appuyer sur cette filière pour atteindre les objectifs 2020 du Grenelle de l’Environnement et réduire la dépendance énergétique du pays.

Créé en 2006, EO2 est un acteur majeur du secteur des énergies renouvelables et plus spécifiquement de la valorisation de la biomasse forestière. Spécialisé dans la production de granulés bois, il possède une première usine en Auvergne d’une capacité de production de 80 000 tonnes par an. Un second site est en cours de construction dans les Landes. EO2 et l’ONF étudient d’ores et déjà le plan d’approvisionnement d’une troisième unité de production située dans les Vosges d’une capacité minimale de 150 000 tonnes.

Selon Guillaume POIZAT, PDG d’EO2,  « il est raisonnable d’envisager pour EO2 un marché de 5 millions de tonnes de granulés à échéance de 10 ans, ce qui correspondrait au chauffage de 1,6 millions de foyers. ».

Levée de fonds pour EUROPLASMA

A signaler également un nouveau succès  pour EUROPLASMA, qui vient de signer avec un fonds d’investissement britannique spécialiste des énergies renouvelables, un partenariat exclusif pour le financement et le développement de projets de gazéification de biomasse par technologie plasma en Europe (zones euro et GBP). Un accord qui vient conforter la situation financière de la société française.

Le fond d’investissement va consacrer environ 16,8 millions d’euros au développement de l’unité de production de Morcenx (Landes). Cette première unité de production d’électricité CHO-Power permettra d’alimenter 50 000 habitants en électricité (à partir de 55 000 tonnes de déchets industriels banals par an).

* : Pour connaître la méthodologie de l’indicateur, cliquez ici.

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