Indicateur boursier GreenUnivers des valeurs vertes du 6 au 10 juillet : -8,2%

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Point sur notre indicateur exclusif “GreenEurope”, composé de 38 valeurs européennes des secteurs de l’environnement. Pour la méthodologie de notre indicateur, cliquer ici).

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L’analyse de Sabine Burlot

Les ministres des Finances du G8 ont évoqué des stratégies de sortie de crise appelant à poursuivre les efforts de relance, mais sur les marchés financiers c’est la prudence qui reste de mise alors que sont attendus les premiers résultats des entreprises, surtout ceux des cycliques. Comme le montre l’analyse de l’indicateur GREENEUROPE cette semaine, cette tendance de fonds n’épargne pas les green tech.

A court terme le secteur « vert » reste fragilisé par des facteurs identifiés. Sans parler de la crise, il est étroitement lié à l’évolution des prix du pétrole. Or, qui peut prédire son évolution à brève échéance ? L’actuelle situation de baisse de la demande, de surstockage et de capacités de production disponibles excédentaires risque de maintenir le prix à un niveau « bas » et donc, inciter les investisseurs en énergies renouvelables à remettre en cause la rentabilité des projets. Mais ça reste une vision de court terme. A long terme le pétrole est une ressource limitée dont la consommation devrait  rapidement reprendre à la hausse et donc son prix augmenter.

Autre élément d’incertitude, un redémarrage qui pourrait être ralenti par la difficulté d’accès au crédit. Les projets ont besoin d’argent et de temps. Certains acteurs sont à présent en risque de faillite.  D’où l’intérêt accordé aux sociétés adossées ou à ceux qui réussissent qui réussissent à lever des fonds ou à emprunter. Mais là encore des signes ne trompent pas qui prouvent que la confiance dans l’avenir du secteur est maintenue. En effet, comme nous l’avons montré dans notre deuxième édition du baromètre mondial des « deals cleantechs », les trésors de guerre constitués par les industriels du solaire et de l’éolien, au second trimestre, sont considérables avec des centaines de millions d’euros levés en Bourse.

Les atouts du secteur sont bien présents,  avec un potentiel de croissance qui reste intact sur le long terme et  une volonté politique très forte notamment de la part des Etats-Unis, de l’Europe et de la Chine. Plus de la moitié des 250 milliards de dollars investis en 2008 dans de nouveaux moyens de production de l’énergie l’ont été dans des sources d’énergie propre.

Rappelons enfin que  les valeurs liées vertes ont subi une sévère correction en Bourse depuis septembre 2008 après avoir atteint des plus hauts historiques fin 2007. Une opportunité pour se positionner !

Optimiste sur les perspectives de long termes nous préfèrerons les valeurs positionnées sur les secteurs éolien, solaire photovoltaïque sans déconsidérer le secteur thermique qui est loin d’avoir dit son dernier mot en privilégiant les acteurs ayant su développer une présence internationale et assurer des capacités de financement solides. Répondent à ces critères le danois Vestas ou l’espagnol Gamesa, les producteurs d’énergie verte tels qu’EDF EN, Iberdrola Renovables et le portugais EDP Renovaveis. Une attention également pour un acteur qui a fait le choix de se développer sur une niche: VERGNET leader sur le marché d’une nouvelle génération d’éoliennes supportant des vents violents (pales rabattables devant les cyclones).

Les valeurs présentant des perspectives de croissance tout en conservant un caractère défensif méritent l’intérêt. Citons Suez Environnement ou VEOLIA.

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