Deals du 22 au 29 juin 2009: Chine et Espagne misent gros dans le solaire

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Carbone

France

Coopération IFP-Enel : l’institut de recherche français a signé un accord de coopération avec l’énergéticien italien pour tester sa technologie de captage post-combustion première génération sur la centrale à charbon de Brindisi, dans le sud de l’Italie. Enel est en train de construire un centre pilote de captage du CO2 de 2,25 tonnes/h pour traiter une partie du flux de Brindisi qui doit entrer en fonction début 2010.C’est la première fois que l’IFP va tester sa technologie en pré-industrialisation. Lire notre article complet « L’IFP va tester sa technologie de captage du CO2 avec Enel ».

International

Sumitomo Bank va commercer des certificats carbone : La banque japonaise Sumitomo Mitsui Banking Corp (SMBC), filiale de Sumitomo Mitsui Financial Group, 3eme banque japonaise, va démarrer une activité d’achat et vente de crédits carbone, selon le quotidien économique Nikkei. C’est la première grande banque japonaise à se lancer sur ce marché récemment dérégulé au Japon depuis 2008. SMBC avait lancé dès 2006 une activité de courtage, mais sans jamais posséder elle même de certificats d’émissions. Elle commencera par racheter des certificats liés à des projets en Amérique du Sud, Asie du sud-est et Chine les gardera en portefeuille puis les revendra à des grands clients.

BlueNext fait un pas sur le marché chinois : la Bourse de l’environnement, filiale de NYSE Euronext et de la Caisse des Dépôts, a signé un accord de partenariat avec le China-Beijing Environmental Exchange en vue de l’installation d’une plate-forme internationale d’information et de service sur les projets de mécanismes de développement propre (MDP). La Chine est le premier pays sur ce marché des MDP, prévus dans le cadre du Protocole de Kyoto pour permettre aux pays industrialisés de compenser une partie de leurs émissions de CO2 en investissant dans des projets de pays émergents.

Un objectif de réduction des émissions en Russie : le pays pourrait réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 10 à 15% par rapport au niveau actuel, a annoncé le président Dimitri Medvedev. La Russie est le dernier grands pays industrialisé à faire connaître son objectif dans ce domaine, à quelques mois de la conférence de Copenhague sur l’après-Kyoto. Cet objectif impliquerait que la Russie émette 3 milliards de tonnes de gaz à effet de serre en 2020, contre 2,2 milliards de tonnes en 2007. Un objectif qui a déçu les écologistes, qui militent pour une baisse de 25 à 40% des émissions des pays industrialisés par rapport au niveau de 1990.

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