Deals du 4 au 11 mai 2009: banco pour l’innovation et place aux contrats

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Gouvernements et organismes publics

Le Parlement européen a entériné cette semaine le projet de la Commission de subventions de quasiment 4 milliards d’euros pour les énergies propres et le smartgrid : 565 millions pour des projets éoliens offshore, 1 milliard pour des projets pilote de capture du carbone et surtout 2,37 milliards pour le développement et l’amélioration du réseau de transmissions électriques et de gaz, dont 200 millions pour le gazoduc Nabucco. Les premiers 2 milliards seront dépensés en 2010 et le 1,98 milliard restants en 2011.

Accord Chine-Grande-Bretagne pour développer les technologies de réduction du carbone : l’agence publique britannique Carbon Trust a conclu un accord  avec l’agence chinoise China Energy Conservation Investment Corporation (CECIC) pour développer en Chine des technologies de capture et stockage du CO2 apportées par des sociétés britanniques. Les deux agences apporteront ensemble 10 millions de livres pour épauler ce projet.

L’Italie devrait atteindre 1,2 GW de capacité solaire au cours du 2e semestre 2010 grâce aux généreux tarif de rachat d’électricité (45 centimes par kwh), selon  Gerardo Montanino, directeur de l’agence Gse, qui gère les subventions au solaire. Au cours du seul 1er trimestre 2009, les implantations solaires résidentielles en Italie sont passées de 32.000 à 37.000.

Fonds

La banque Robeco, filiale de la Rabobank néerlandaise, est en train boucler une première levée de fonds de 50 millions d’euros pour son second fonds dédiés aux cleantech. Au total, Robeco veut réunir 200 à 300 millions d’euros.

Grandes entreprises (Google, Shell)

Google compense son CO2 en achetant des certificats carbone volontaires, liés à des projets triés sur le volet (voir le post complet).

Shell mise sur la capture du carbone et les biocarburants, peu sur l’éolien et le solaire : le groupe pétrolier britannique veut recentrer ses efforts d’énergies propres sur les projets de capture et stockage du CO2 (CCS) et sur  les biocarburants, éventuellement la distribution de batteries électriques, mais en se retirant des projets éoliens et solaires, a déclaré le PDG de Shell Jeroen van der Veer lors d’une conférence avec des analystes en présentant ses résultats trimestriels. Son argument: l’éolien et le solaire dépendent largement des subventions des gouvernements et « on ne peut pas bâtir un business à long terme sur des subventions ». Il pense que les énergies nouvelles ne représenteront que 30 à 40% du total en 2050 et que Shell d’abord un groupe de pétrole et de gaz, mais accroîtra la part des biocarburants (c’est déjà un gros acteur de la filière d’éthanol à base de sucre de canne au Brésil), y compris provenant des algues, et pourrait aussi installer un système de distribution des batteries pour voitures électriques dans son réseau de stations service. Dans le solaire et l’éolien, Shell n’a gardé  que quelques investissements dans des parcs éoliens aux Etats-Unis et une joint-venture dans le solaire avec un groupe japonais. [/restrict-content]

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