Succès des “pellets” : le chauffage aux granulés de bois croît de 20% par an en France

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GU : Le marché progresse-t-il ?

Beaucoup et sur un rythme exponentiel. Nous avons vu en Haute-Savoie une croissance de 20% par an, c’est représentatif de ce qui se passe dans la région Rhône-Alpes, qui compte déjà 10.000 chaudières.

Il y a une vraie prise de conscience. Les gens ne se demandent plus ce qui existe en énergies renouvelables, mais laquelle choisir.  Notre plus forte concurrence est celle des pompes à chaleur, soutenues par des groupes comme EDF et un puissant lobbying. Mais elles utilisent des compresseurs, et donc de l’électricité, ce n’est pas une énergie renouvelable.

C’est pour avoir nous aussi une structure de promotion que nous avons créée, Propellet, qui comprend 5 fabricants de pellets et 3 distributeurs de chaudières ou poêles à pellets. Les autres régions attendent de voir ce que nous faisons, et nous pourrions avoir ensuite une organisation avec les autres régions (les producteurs sont nombreux dans l’est, et aussi un peu dans l’ouest et l’un dans le centre).

Propellet veut fédérer un maximum d’acteurs de la filière : l’association prévoit une vingtaine de membres d’ici fin 2009 et une quarantaine d’ici fin 2010. La filière de granulés de bois avance de multiples arguments environnementaux : le CO2 rejeté lors de la combustion est absorbé lors de la croissance des arbres, émissions faibles, bilan énergétique positif pour la filière, ressource forestière locale gérée de façon durable avec des forêts qui en Rhône-Alpes produisent 2 fois plus de bois par an qu’il n’en est récolté.

Les plus gros producteurs sont pour beaucoup basés en Rhône-Alpes avec des productions de 25.000t, et un un projet dans notre groupement avec une capacité allant 80.000 T.

Le plus gros français, EO2, a une capacité de production d’environ 45.000 tonnes et a été introduit en Bourse en 2007.

(Calcul de Greenunivers : le combustible (les pellets) coûterait donc environ 800 à 1.200 euros par an au lieu de 1.200 à 1.800 euros de fioul, ce qui signifie que l’achat de la chaudière serait amorti en 7 ans environ).

Le bois reste l’une des énergies les plus intéressantes, selon le ministère de l’Ecologie : comparaison énergies renouvelables

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