Succès des “pellets” : le chauffage aux granulés de bois croît de 20% par an en France

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medien_pellets_grossOn en revient au bon vieux chauffage au bois, mais version années 2000 : les pellets, ces petites billes de sciure compressées qu’on utilise dans une chaudière ou un poêle exactement comme du fioul, font de plus en plus d’adeptes en France, grâce au crédit d’impôt (40% sur le matériel) mais aussi à un vrai engouement pour cette solution renouvelable et moins polluante. Les entreprises françaises de la région Rhône-Alpes, la plus active dans ce domaine, viennent de se regrouper en fédération, Propellet.

Interview pédagogique de son vice-président, Marc Rihouey, qui est aussi le patron de l’une des sociétés fondatrices du groupement, N’ergya.

GreenUnivers : Quel est l’intérêt des pellets pour un particulier ?

C’est une solution écologique et un investissement de l’ordre de 10 000 € de fourniture (chaudière, silo de stockage et installation), auxquels il faut retrancher 4.000 euros de crédit d’impôt pour une chaudière (et 3.000 euros pour un poêle).

Ensuite, le combustible (les pellets) vous coûtera un tiers moins cher que le fioul ou le gaz de ville et plus de 2 fois moins cher que le gaz en citerne ou l’électricité. En litre d’équivalent pétrole, le pellet revient à 40 centimes environ, contre 60 centimes pour le fioul (qui était même monté à un euro l’été dernier).

Il faut 2 à 3 tonnes d’équivalent pétrole pour chauffer une maison sur l’année, soit 4 à 6 tonnes de pellets ou 2.000 à 3.000 litres de fioul. (2 tonnes de granulés ont la même capacité énergétique que 1.000 litres de fioul).

Les granulés de bois sont aussi plus économiques pour les poêles (qui sont des chauffages d’appoint dans une pièce, alors qu’une chaudière fournit aussi l’eau chaude et le chauffage général par radiateurs). Quant au silo, il vous faut une surface étanche de 4 à 5 m², qui pourra stocker 5 tonnes de pellets, ce qui suffira pour l’année.

Et adieu les odeurs de fioul, une chaudière ou un poêle à granulés ne sent rien, et produisent un minimum de cendres.

A noter que le crédit d’impôt a été ramené depuis le 1er janvier 2009 de 50% à 40% pour les chaudières aux pellets, comme pour les équipement d’autres énergies renouvelables, comme le solaire  par exemple.

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