Pour plus des deux tiers des dirigeants français (69%), la crise économique et financière va renforcer les actions des entreprises en matière de développement durable, selon un sondage (*) réalisé par l’Ifop pour La Poste à l’occasion de la conférence Federe 2009 organisée par Les Echos. Un optimisme surprenant, qui s’explique peut-être par le fait que sur les 200 dirigeants français interrogés, les deux tiers sont en charge du développement durable…
Plus l’entreprise est grande, plus l’optimisme règne : 88% des dirigeants de groupes de plus de 5 000 salariés s’attendent à un impact favorable de la crise sur le développement durable, contre seulement 62% dans les sociétés de moins de 1 000 salariés.
Dans leur propre entreprise, 63% des sondés affirment que la crise les conduit à renforcer les actions de développement durable, dont 17% de manière importante. Seuls 32% réduisent la voilure.
Autre enseignement intéressant, l’évolution de la réglementation est, de loin (pour 83% des dirigeants interrogés) le premier moyen de pression pour inviter les entreprises à agir. Le Grenelle de l’environnement devrait ainsi avoir un impact important sur les plans d’action des groupes : les trois quarts des dirigeants envisagent des actions pour réduire la consommation d’énergie de leurs bâtiments.
Le deuxième moyen de pression est le risque d’image (pour 54%). L’amélioration de l’image est d’ailleurs aussi le premier bénéfice escompté (par 91% des sondés), devant le développement de l’innovation (89%).
Parmi les domaines d’action prioritaires, le traitement et le recyclage des déchets arrive en tête devant la réduction des dépenses en tête devant la réduction des dépenses d’énergie.
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(*) Sondage réalisé par l’Ifop du 17 février au 4 mars 2009 auprès de 200 dirigeants des entreprises françaises de l’industrie et des services.