En Allemagne, plus d’efficacité énergétique pour le ministère de l’Environnement

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Le ministère de l’Environnement allemand donne l’exemple : il a réduit la consommation d’électricité de son centre de calcul de 60%, soit 70 000 kWh, ce qui correspond à une réduction des émissions de CO2 de 44 tonnes. Sa recette : intégrer un échange énergétique entre le serveur informatique et le système de stockage, grâce à une solution mise au point par IBM.

Cette architecture dynamique du système permet d’accroître la capacité du serveur tout en maintenant une basse consommation. Une augmentation du nombre d’applications serveur de 50% pour des tâches supplémentaires n’engendre qu’une hausse de 2% de la consommation d’électricité.

Le ministère de l’Environnement a décidé de s’attaquer à ce dossier car les centres de calcul sont de gros consommateurs d’électricité. Le matériel informatique est responsable d’environ la moitié de la consommation, l’autre moitié étant utilisée pour l’infrastructure, la climatisation et l’alimentation ininterrompue en électricité. 

Selon une étude de l’institut Borderstep pour le ministère, le besoin en énergie des centres de calcul outre-Rhin a augmenté de plus de 50% entre 2000 et 2006, atteignant une valeur de 8,7 milliards de kWh, l’équivalent de la production annuelle de trois centrales à charbon moyennes ! Sans aucune mesure d’efficacité énergétique, l’étude prévoyait une poursuite de la hausse jusqu’à 12,8 milliards en 2010.

La recherche d’une meilleure efficacité énergétique dans les centres de données est aujourd’hui une priorité pour les géants mondiaux de l’informatique.

(via le Bulletin électronique de l’Adit)

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