HydroQuest prend la mer, soutenue par l’Ademe

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CMN-Hydroquest-Join-Forces

Le fabricant isérois d’hydroliennes HydroQuest et son partenaire/actionnair, CMN (Constructions Mécaniques de Normandie) relancent leur projet de démonstrateur marin sur le site de Paimpol-Bréhat, en Bretagne. Le dossier, porté avec l’appui de l’Université de Caen Normandie, est lauréat de l’appel à projets « Énergies renouvelables en mer et fermes pilotes hydroliennes fluviales » de l’Ademe. Le démonstrateur de 1 MW est attendu pour le second semestre 2017 sur le site d’essai breton – où deux hydroliennes OpenHydro sont également immergées. L’objectif est de valider les performances de la machine en conditions réelles de fonctionnement, pour une commercialisation à l’échelle internationale à l’horizon 2019.

HydroQuest prend le large

Initialement positionnée sur l’hydrolien fluvial/estuarien, HydroQuest a voulu engager la marinisation de sa machine en postulant à l’appel à manifestations d’intérêt (AMI) « Fermes pilotes hydroliennes » clos en mai 2014. Mais le projet n’a pas été retenu malgré l’intérêt du président de la République. « Notre sélection par l’Ademe témoigne d’une véritable reconnaissance par l’État de notre technologie d’hydrolienne marine HydroQuest Ocean, après avoir fait nos preuves dans le domaine fluvial », a réagi Jean-François Simon, président d’HydroQuest, dans un communiqué.

La technologie HydroQuest a été développée pendant 10 ans par quatre laboratoires spécialisés en hydroélectricité. Elle s’appuie aujourd’hui sur 9 brevets internationaux déposés, et développés en partenariat avec EDF, Grenoble-INP et le CNRS. Chaque machine compte deux turbines à axe vertical et à flux transverse (donc peu sensibles à l’orientation du courant). Elles sont empilables les unes sur les autres, jusqu’à 3. Enfin, la fabrication « tout métal » offre à la fois une meilleure résistance aux impacts et une plus grande recyclabilité que les matériaux composites.

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