En pleine réforme des appels d’offres EnR, la France vent debout contre la “neutralité technologique” de l’UE

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17è colloque du SER (Crédit : Anne-Claire Poirier)

La libre concurrence appliquée aux énergies renouvelables telle qu’envisagée par Bruxelles dans un projet de directive européenne n’est pas du tout du goût des Français, qu’ils soient professionnels de la filière ou responsables politiques en charge de ces sujets. Réunis à la Maison de l’Unesco à Paris, pour le 17è colloque annuel du Syndicat des énergies renouvelables (SER) ce 4 février, les porte-paroles des renouvelables de l’Hexagone ne se sont pas privés d’exprimer leur « total » désaccord avec ce projet.

Des appels d’offres technologiquement neutres à compter de 2017 ?

C’est le président du SER, Jean-Louis Bal, qui a affiché le premier l’hostilité des professionnels français à ce projet de directive européenne, qui prévoit l’obligation de recourir à des appels d’offres technologiquement neutres à compter du 1er janvier 2017. « Un tel dispositif réduirait à néant, non seulement les efforts en matière de R&D, mais également les filières industrielles que les entreprises ont bâties », a expliqué Jean-Louis Bal à la tribune. « Ces dispositifs, pensés par des ayatollahs de la concurrence pure et dure, nous priveraient de la nécessaire complémentarité des différentes énergies renouvelables ».

La France milite auprès de Bruxelles

Et pour une fois le gouvernement est « bien d’accord » avec le SER sur cet aspect, comme l’a indiqué le Directeur général de l’énergie et du climat, Laurent Michel, qui a d’ailleurs précisé s’en être « déjà longuement fait l’écho à Bruxelles ». « Des appels d’offres technologiquement ...

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