101,3 milliards d’euros : c’est le chiffre du jour dévoilé par la commission d’enquête sénatoriale sur le coût économique et financier de l’inaction contre la pollution de l’air, après cinq mois d’enquête. Un chiffre à prendre avec d’infinies précautions, précise Leila Aïchi, la rapporteure (EELV), tant le calcul est complexe, reposant sur des indicateurs diffus, des spécificités territoriales. « Un chiffre largement sous-évalué » en tout cas, selon elle, en raison du manque de données, notamment.
Un coût sanitaire exorbitant
La commission d’enquête distingue d’abord le coût sanitaire de la pollution – de loin le plus important – , compris entre 68 et 97 milliards d’euros par an. Le coût non-sanitaire est a minima de 4,3 milliards d’euros par an. « Le seul impact de l’ozone sur le rendement du blé a été évalué à 500 millions d’euros par an, par l’Inra », détaille Leila Aïchi. L’impact sur le bâti – détérioration des façades, par exemple – est lui estimé à 1 milliard d’euros par an. Quant au coût de la pollution de l’air intérieur, recoupant à la fois des considérations sanitaires et non-sanitaires, il est évalué à 19 milliards d’euros par an. Optimiste, la commission estime que ...
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