Ultime suspense sur l’éolien offshore

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Prototype de la turbine Haliade 150 d'Alstom

La rumeur court, mais elle n’est toujours pas confirmée ce vendredi matin. Selon une information du Figaro, le verdict serait pourtant tombé : le consortium EDF Energies Nouvelles/Dong Energy/Alstom serait, comme attendu, le grand vainqueur du premier appel d’offres éolien offshore français portant sur 3 GW représentant un investissement de 10 milliards d’euros. Il remporterait trois zones sur les cinq ouvertes à la compétition, soit un total de plus d’1,7 GW à développer au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique, 750 MW), Fécamp (Seine-Maritime, 500 MW) et Courseulles-sur-Mer (Calvados, 500 MW).

Le consortium piloté par l’énergéticien espagnol Iberdrola avec Eole-RES, avec également Technip, Neoen Marine et Areva, gagnerait de son côté la zone de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor, 500 MW). Le gouvernement n’aurait donc pas complètement suivi l’avis de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), qui avait recommandé d’attribuer quatre des cinq zones à EDF EN, selon une information révélée par Les Echos il y a une semaine.

L’appel d’offres serait enfin déclaré infructueux sur la cinquième zone, au Tréport (Seine-Maritime, 750 MW), où seul GDF Suez était candidat avec un  projet développé par sa filiale La Compagnie du Vent depuis 2005. Ce dernier serait donc le grand perdant de la compétition : allié à CDC Infrastructure et Vinci, avec pour les turbines Areva sur trois zones et Siemens sur la dernière, il était candidat sur quatre zones et n’en récupère aucune.

Le gouvernement a annoncé en début de semaine que le résultat de l’appel d’offres serait connu cette semaine.

 

 

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